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J’ai surtout exploré la partie Chilienne de la Patagonie. Néanmoins, j’ai pu voir une petite partie Argentine. J’ai choisi de ne pas aller voir le Glacier d’El Calafate pour une raison de budget ! Néanmoins, je n’en ai eu que de bons retours. Par contre, je me suis installé à El Chalten pour la période de Noël. Cette ville touristique s’est prononcée capitale du trek. La raison ? Pas mal de treks peuvent partir de là. C’est aussi un gros base camp pour les fans d’escalade. D’après les locaux, une maison ici est aussi chère qu’une maison à Chamonix ! Tout est fait pour les touristes ici, mais il n’y pas de gros supermarchés et internet est quasi-inexistant. Bref, on est là pour trekker ! Quand on le peut ceci dit, car la météo n’est pas le point fort du lieu.

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Pour ma part, j’ai dû attendre quatre jours pour pouvoir avoir une vue dégagée et profiter du trek. Entre-temps, j’ai eu de la neige à Noël et pas mal de pluie. Heureusement, on a de quoi s’occuper en discussion : le lieu est rempli de voyageurs ! Néanmoins, une fois le temps au beau fixe, il est temps d’aller voir ce que propose la montagne ! Dans mon cas, j’ai choisi d’aller voir le Fitz Roy, la montagne qui attire un peu tout le monde dans le coin, de plus près. Un trek de quelques heures qui se fait tranquillement en une journée et permet de voir différents points de vue sympa. Pas de grosses difficultés, si ce n’est la dernière partie, qui en plus de grimper un peu plus, est submergée de randonneurs. Le chemin étant assez petit, vous allez devoir faire preuve de patience et faire la queue pour avancer.

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Après ma promenade autour pour rejoindre le Fitz Roy, j’ai décidé de partir rejoindre le Chili pour faire la fameuse route 7. Sauf que voilà, le stop en Patagonie c’est très populaire ! A chaque fin de village, on trouve une dizaine d’autostoppeurs minimum. Il faut donc attendre son tour ou savoir convaincre une voiture qui a refusé de prendre des autostoppeurs quelques secondes plus tôt. Et je peux comprendre que ça fasse peur de voir une trentaine d’autostoppeurs qui essaient de venir dans votre voiture. El Chalten est un point un peu particulier. En sortir est facile, mais si vous ne gagnez pas un lift jusqu’à votre prochaine destination, les ennuis peuvent commencer !

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En effet, depuis El Chalten, deux possibilités : aller au nord ou au sud ! Le choix se fait au croisement à quelques minutes en voiture après El Chalten. Le problème est là. Si vous allez au nord, mais que une voiture qui va au sud qui vous prend, vous allez vous retrouver au croisement. Ici, les voitures auront une bonne chance d’avoir déjà un autostoppeur pris sur la route depuis El Chalten ou El Calafate. Je vais vers le nord. Je trouve par chance rapidement une voiture et je propose à quelqu’un (Anaïs) qui attend avec moi de m’accompagner. Le problème ? La voiture nous dépose à Tres Lagos, alias l’enfer de l’autostoppeur. A peine arrivés, on peut voir du monde un peu partout qui attend une voiture. Certains attendent depuis 2 jours, d’autres 3.

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Ici, les voitures qui passent ont déjà un autostoppeur ou n’en veulent pas. Du coup, la plupart des autostoppeurs abandonnent le soir même et prennent un bus (très peu de places dedans). Les autres tentent le coup. Les gens du village s’en amusent pas mal je pense et des campings et hôtels fleurissent un peu partout avec 90% d’occupants autostoppeurs. Avec Anaïs, nous attendrons 26h avant de trouver une voiture. Par chance, j’avais repéré une station essence à quelques kilomètres avant la ville. Nous y sommes allés pour questionner directement les conducteurs, ce qui a été payant (Une famille brésilienne a vraiment eu pitié de moi). Dans cette station, j’ai revu un groupe Français vu dans le village qui a eu un peu la même idée que nous. Je les laissais demander aux conducteurs, mais à un moment, ils m’ont dit : « on tente chacun notre tour », c’est à ce moment-là que j’ai réussi à trouver mon conducteur. La magie des choses a voulu qu’ils se retrouvent sur notre route le lendemain à la frontière de l’Argentine !